Deux âmes solitaires... et pourtant... [PV Dietrich♥]

Le jeune homme avait passé toute la journée enfermé chez lui. Alors, dés que le jour commença à décliner, Dietrich sortit discrètement de chez et se balada dans la capital. Il laissa ses pas le guider et se retrouva vite hors de la ville elle-même. Il marcha sur le sentier car oui, maintenant ce n'était plus sur une belle route dallée mais sur un sentier de terre presque boueux qu'il foulait de ses pieds. L'adolescent regarda autour de lui, il commençait enfin à y voir normalement. Il était entouré de verdure et surtout de cerisiers en fleurs. Dietrich quitta le chemin pour se diriger vers ces arbres qu'il trouvait magnifique. C'est alors qu'il vit une silhouette assise au pied de l'un des arbres. Intrigué, le jeune garçon s'approcha de lui. Une fois assez proche, il lui adressa la parole:

- "Bonsoir"

Ce n'était pas grand chose, mais toujours mieux que rien. Dietrich regarda cet homme et se dit qu'il l'avait peut-etre déjà vu quelque part....

- "Bonsoir"

C'était un jeune garçon qui l'avait abordé. Rhaegän l'observa un instant avant de prendre la parole. Des cheveux blonds qui lui encadraient le visage et qui avaient l'air un peu en bataille, de grands yeux bleus et un petit visage poupin qui respirait l'innocence et la pureté. Il se leva pour faire face à cet invité incongru à qui il adressa un sourire franc. Les enfants avaient toujours eu le don de le faire sourire, et ce jeune homme en avait encore des airs très marqués.

-Salut. C'est pas un peu dangereux comme endroit pour un jeune homme?

En fait, il ne savait même pas à qui il avait à faire. Peut-être était-il parfaitement capable de se défendre, mais il était naturel chez l'Inquisiteur de se soucier des gens...

-Salut. C'est pas un peu dangereux comme endroit pour un jeune homme?

Dietrich le regarde et esquisse un sourire. C'est vrai que cela pourrait être dangereux pour lui. Mais il s'en moquait un peu. Il avait déjà été enlevé une fois et cela s'était plutôt bien passé. En faite, il ne se rendait pas vraiment compte du danger qu'il encourrait.

- "Oui, cela peut l'être. Mais je ne m'en fait pas trop pour cela. Si je ne sors pas le soir ou la nuit, je ne sortirais jamais."

Il le regarda et lui sourit.

- " Vous êtes?"

- "Oui, cela peut l'être. Mais je ne m'en fait pas trop pour cela. Si je ne sors pas le soir ou la nuit, je ne sortirais jamais. Vous êtes?"

Lui demander son identité était des plus logiques, quant à ne pas s'en faire des risques qu'il courrait à être ici... on ne pouvait pas en dire la même chose. Cependant, la réponse du jeune homme lui apporta une information supplémentaire à propos de laquelle il ne sut quoi penser. Il devait sortir le soir ou la nuit...

-Mon nom est Rhaegän. Rhaegän Prestelame, et le votre?, lui demanda-t-il sur un ton plutôt courtois.

Il marqua une pause, réfléchissant rapidement aux raisons qui auraient pu expliquer le fait qu'il ne doive sortir que le soir ou la nuit, mais en trouva tellement que cet effort ne se montra au final guère concluant.

-Je ne connais pas ce qui vous pousse à sortir la nuit, mais vous ne m'avez pas l'air d'être une mauvaise personne, alors prenez soin de vous, je vous en prie.

Rhaegän Prestelame.... Ce nom lui disait quelque chose mais quoi? Impossible de revenir la dessus. En échange, il lui demandait le sien, tout ce qu'il y avait de plus normal.

- "Je m'appelle Dietrich Alfonitzia."

Il le regarde et s'assit à coté de lui, croisant ses jambes. Il passa une main dans l'herbe. Celle-ci était légèrement humide à cause de l'humidité qui commençait à tomber. Il le regarda quand Rhaegän lui parla.

- "Ne vous en faites pas pour cela. Il ne m'est jamais rien arriver depuis que je sors la nuit."

Il le regarde de ses yeux bleus et lui fit un magnifique sourire.

- "Je m'appelle Dietrich Alfonitzia."

La famille Alfonitzia était connue pour faire partie de la noblesse d'Ellisie, Rhaegän avait donc devant lui l'un des héritiers du pouvoir azélien. Si c'était là le chemin qu'il choisirait, ce jeune homme serait plus tard amené à accomplir des choses importantes pour les azéliens.

- "Ne vous en faites pas pour cela. Il ne m'est jamais rien arriver depuis que je sors la nuit."

Il s'était assis par terre et le sourire qu'il lui adressa ne put que troubler le chevalier. Ce jeune garçon était indéniablement beau. Une beauté réellement pure, mais aussi une beauté enfantine qui se mêlait à quelque chose d'harmonieux dans la plus infime parcelle de ses traits.

Rhaegan se rassit en face de lui, et le regarda dans les yeux, ne sachant pas si ses joues prenaient ou non une teinte rosée en ce moment.

-Alors permettez-moi de prier pour qu'il ne vous arrive jamais rien, bel enfant.

Le jeune garçon le regarda. Il ne voyait pas vraiment à quoi cela pourrait lui servir. Les prières sont bien jolies mais comment pouvons-nous être sûr qu'elles soient entendues? Dietrich regarda l'homme qui se trouvait assis en face de lui. Il ignorait pourquoi mais il l'aimait bien. Il y avait quelque chose dans son regard, dans sa voix et dans ses gestes qui faisait que le jeune noble le trouvait sympathique.

- "Excusez-moi mais.... votre nom me dit quelque chose. Je ne sais plus vraiment où je l'ai entendu, mais je sais que je l'ai déjà entendu."

L'adolescent avait l'impression de paraitre idiot mais il ne baissa ni la tête, ne les yeux et son visage tout comme son regard resta impassible. Et puis, ce n'était pas vraiment sa faute. Il ne connaissait pas grand chose au monde et à la vie puisqu'il sortait en catimini le soir et la nuit.

- "Excusez-moi mais.... votre nom me dit quelque chose. Je ne sais plus vraiment où je l'ai entendu, mais je sais que je l'ai déjà entendu."

C'était là une chose tout à fait normale, mais Rhaegän s'inquiétait de savoir si l'attitude du jeune homme envers lui serait là même après qu'il l'ait reconnu, car c'était rarement le cas chez les personnes qu'il rencontrait depuis qu'il avait été nommé à son poste actuel par le Grand Prêtre.

-C'est une chose compréhensible, vous savez... je suis Inquisiteur de notre nation.

Il observait la réaction du jeune garçon, espérant que cela ne change rien de leur relation encore naissante.

Dietrich le regardait d'une façon assez enfantine en attendant sa réponse. Son sourire continuait à être présent.

-C'est une chose compréhensible, vous savez... je suis Inquisiteur de notre nation.

Inquisiteur. Le jeune garçon n'avait jamais vraiment su ce que faisait un inquisiteur. Il savait que c'était un poste important mais il ignorait tout le reste.

- "Et ça fait quoi un Inquisiteur?"

Il avait posé cette question avec une simplicité et une naïveté déconcertantes. Dietrich continuait de le regarder, ne pouvant détacher son regard de cet homme peu ordinaire.

- "Et ça fait quoi un Inquisiteur?"

La question avait été toute simple, et témoignait encore de la candeur du jeune homme qui se tenait face à lui. D'ailleurs, ses grands yeux bleus semblaient ne plus vouloir lâcher Rhaegän, ce qui le fit sourire.

Il se cala un peu plus contre l'arbre, cherchant une réponse satisfaisante à cette question.

-Disons que je suis un unique chevalier d'élite sous les ordres directs du Grand-Prêtre.

C'était là certes une explication quelque peu concise, mais qui résumait bien les choses. Il regarda son jeune interlocuteur et ramena ses cheveux que le vent faisait onduler sur son visage en arrière.

-Et vous, que faîtes-vous dans votre vie?

-Disons que je suis un unique chevalier d'élite sous les ordres directs du Grand-Prêtre.

Dietrich ne put réprimer un frisson qui parcouru son dos quand Rhaegän mentionna le Grand-Prêtre. La raison? C'est qu'il y avait des chances qu'il se retrouve enfermer avec cette personne pour prier leur dieu. Mais cela ne plaisait pas au jeune homme. Il n'en avait pas envie.

-Et vous, que faîtes-vous dans votre vie?

L'adolescent le regarda. Que faisait-il dans la vie? La vie, il venait de la commencer. La vie, il ne connaissait pas. Il connaissait juste ce qu'on lui en montrait et par rapport au monde entier, ce n'était pas grand chose.

- "Je n'ai que 17 ans. Je suis donc encore dans les études. Mais bientôt je devrais soit me préparer a succéder a mon père soit aller servir notre dieu. Mais je dois avouer qu'aucune de ses deux tâches ne me plaisent..."

Il avait baissé la tête un instant avant de la relever et de regarder à nouveau Rhaegän.

- "Je n'ai que 17 ans. Je suis donc encore dans les études. Mais bientôt je devrai soit me préparer à succéder a mon père soit aller servir notre dieu. Mais je dois avouer qu'aucune de ces deux tâches ne me plait..."

C'était là une chose malheureuse, mais qui était la réalité de bien des jeunes adultes, surtout lorsque ces derniers appartenaient à une famille aisée. Rhaegän baissa la tête et plongea à nouveau son regard dans les iris marins du jeune garçon.

-Je dois avouer que le choix m'a toujours été donné, car j'ai dû me débrouiller seul depuis très tôt, mais si j'étais dans votre position, je n'aurais pas hésité à faire ce que je désire avant tout, je ne me serai jamais laissé faire... C'est peut-être cet état d'esprit qui a fait de moi ce que je suis actuellement... mais si d'une manière ou d'une autre je puis vous venir en aide, sachez que je serai là pour vous.

Le jeune garçon le regarde. Il avait de la chance lui d'avoir pu choisir ce qu'il désirait faire. Et il n'avait pas tord non plus. Dietrich avait parfaitement le droit de faire ce qui lui plaisait dans la vie. Il est vrai qu'il est encore mineur et donc sous la charge de ses parents mais cela n'était qu'un simple petit détail. Mais Dietrich ne se caractérisait pas vraiment par un esprit combattant. A 17 ans, il était encore fort naïf, tout comme parfois, certaines de ses réflexions. Puis l'adolescent fut surpris par les dires de Rhaegän. "sachez que je serai là pour vous." Sa surprise pouvait se lire dans ses yeux. Comment, alors que cet homme ne savait rien de lui, il pouvait lui dire cela? Le jeune noble ne comprenait pas vraiment mais il le remercia.

" Merci beaucoup. Mais pourquoi me dites vous cela alors que c'est la premiere fois que l'on rencontre? C'est vrai que c'est compréhensible mais on est encore un peu des étrangers l'un envers l'autre, non?"

Le jeune homme le regardait avec insistance et curiosité. C'est vrai qu'ils étaient encore inconnus mais le Dietrich désirait en savoir plus sur lui.

Les expressions qui se succédèrent sur le visage enfantin de Dietrich ne purent qu'amuser l'inquisiteur qui se demandait bien ce qui pouvait être dit dans son esprit à ce moment là.

Le jeune garçon lui exposa ensuite la teneur de ces pensées, s'interrogeant sur la raison qui le poussait à ainsi lui venir en aide, alors qu'ils étaient l'un pour l'autre de parfaits inconnus. Il y avait dans les paroles du jeune éphèbe quelque mot qui sonnait du glas de la vérité, mais c'était là sans compter sur le caractère ouvert - peut-être un peu trop - de Rhaegän.

- Vous avez parfaitement raison de vous poser ces questions. Après tout, il est vrai que nous ne nous connaissons que depuis quelques instants, mais malgré mon grade supérieur je reste un chevalier. Peut-être pas dans la hiérarchie de notre institution, je vous l'accorde, mais en mon coeur je le demeure. Et n'est-il pas devoir de tout homme prétendant à l'esprit de chevalerie que d'aider sont prochain lorsque ce dernier se retrouve dans le besoin?

Il prononça ces paroles avec un certain sourire qui ne pouvait que renforcer le naturel du message qu'elles portaient. S'il avait dans les beaux yeux et sur le visage de Dietrich se succéder surprise et curiosité, quelle serait maintenant l'émotion qui s'y lirait?

Dietrich le regarda et l'écouta attentivement. Il comprenait maintenant pourquoi il voulait l'aider. Il savait que les chevaliers avait une grande noblesse de coeur et quand il était petit, il avait rêver de devenir chevalier. Rêve qui ne pourrait jamais se réaliser puisque l'adolescent n'avait aucune aptitude au combat et puis, en grandissant, Dietrich était passé à autre chose. Surtout après qu'il fut enlevé. Le jeune garçon arracha une brindille d'herbe et joua un peu avec. Il fit plusieurs noeuds avec avant qu'elle ne se brise. Alors il laissa les restes s'envoler avec le vent.

- "Je comprend mieux maintenant...."

Rhaegän ne put réprimer un sourire en le voyant jouer avec cette brindille de manière si enfantine, mais surtout car cela lui rappelait sa propre enfance, lorsqu'il se détendait après l'entraînement qu'il s'imposait afin de devenir un jour un puissant guerrier. Il hocha la tête suite aux paroles de Dietrich et, arracha à son tour une brindille avant de la glisser délicatement entre ses lèvres. Soufflant doucement, il en extirpa un sifflement agréable à l'oreille et regarda l'enfant d'un air amusé.

Le jeune garçon le regarda un peu surpris quand il entendit le sifflement. Rhaegän avait mis une brindille entre ses levres et sifflait donc avec. Dietrich le regarda surpris. Lui, il n'y arrivait pas. Il avait déjà essayé à plusieurs reprises sans succès. Il était nul dans cet art peu commun. L'adolescent le regarda sifflé avec curiosité.

- "Je n'y suis jamais arrivé..."

Il avait dit cela en murmurant. ses yeux, eux, s'étaient encore un peu plus agrandi. Dietrich le regardait avec une certaine admiration.

Lorsque l'azélien tourna les yeux vers le jeune homme, il ne put réprimer un sourire amusé en voyant son visage. Quelle que soit son expression, Dietrich était quelqu'un d'attendrissant, que l'on avait envie de protéger, d'amuser.

S'il n'y était jamais arrivé, et bien, il le lui apprendrait. Il cassa une brindille similaire à la sienne et la lui tendit.

-Montre-moi comment tu t'y prends...

Il le regarda coupé une petite brindille d'herbe qu'il lui tendit. Dietrich la prit puis regarda l'homme assis en face de lui.

-Montre-moi comment tu t'y prends...

- "Hum... d'accord si tu y tiens"

Il coinça la brindille entre ses doigts et souffla. Mais rien ne se produisit. Il soufflait dans le vent sans qu'aucun son ne sorte. Le jeune garçon poussa un soupir de découragement.

Dietrich le laissa faire. Il sentit le rouge monter sur ses joues mais il arriva à contrôler ses émotions. Il fit doucement ce que lui avait dit de faire Rhaeghän et finalement un léger son se fit entendre. Le jeune noble sourit et se jeta au cou de l'homme.

- "Merci!"

L'enfant offrit un magnifique sourire à Rhaegän et il l'embrassa même sur la joue en guise de remerciement mineure. Il s'écarta ensuite un peu de lui et se rassit dans l'herbe.
Le jour déclinait de plus en plus. La lune était maintenant levée et on entendait par intermittence l'un ou l'autre oiseau nocturne ululer.

Les remerciements et le sourire de Dietrich réchauffèrent le coeur de Rhaegän, mais par-dessus tout, ce fut le fait qu'il lui saute ainsi dans les bras qui sut l'émouvoir. En effet, l'azélien en avait déduit que si le jeune garçon témoignait d'une telle preuve de gratitude de manière aussi spontanée pour quelque chose qui aux yeux d'autres aurait pu paraître futile, c'est qu'il devait cruellement manquer d'attention.

Aussi prit-il le soin de l'attraper dans ses bras, et dut-il forcer sur ses abdominaux pour ne pas tomber à la renverse avec lui, à un tel point qu'il en ressentit une légère douleur, qui n'avait en soi rien de méchant.

Lorsque Dietrich s'éloigna un peu pour se rasseoir, lui offrant ainsi la splendide vue d'un radieux sourire, il réalisa alors que la nuit tombait. Il ne voulait l'empêcher de mener sa promenade jusqu'au bout, mais lui tiendrait aussi compagnie autant qu'il lui soit donné de le faire, d'abord car la présence de l'enfant avait quelque chose de plaisant, mais aussi pour des raisons de sécurité...

- Tu sais, je pourrai peut-être t'obtenir une place d'écuyer dans l'armée...

Les paroles étaient parties seules, spontanément. Sûrement était-ce parce que lui-même avait ces derniers temps réfléchi à la nécessité d'une telle aide... et que son esprit avait déduit qu'une compagnie telle que celle du jeune garçon lui serait fort agréable. Lapsus révélateur...

- Tu sais, je pourrai peut-être t'obtenir une place d'écuyer dans l'armée...

Le jeune adolescent le regarda avec un air surpris. Une place dans l'armée? C'est que Dietrich était plutôt de nature pacifique. Il ne voyait pas vraiment quel était l'intérêt de se battre. Et puis, il n'avait donc jamais pensé a cette possibilité. Ni même son père d'ailleurs. Qui pourrait lui assurer qu'il veuille bien laisser partir son fils? Fils qui devrait soit entrer au service du grand prêtre, soit être son successeur. Dietrich ne savait vraiment pas.

- "Hum... c'est que... je ne sais pas trop... Cela n'a jamais été dans les projets qui m'ont été proposé. De plus... un écuyer doit pouvoir se battre ou au moins se défendre seul, non? Ce n'est même pas mon cas... Ce n'est pas que je ne veuille pas! C'est juste que... je n'en ai pas les capacités physiques. Je ne serais même pas utile. Tu vas sans doute me demander pourquoi. Ben... c'est que en plein jour, si il y a trop de soleil, je ne vois absolument rien. C'est pour cela que je sors seulement en soirée et pendant la nuit..."

Rhaegän était étonné de la réponse de Dietrich, mais aussi des informations qu'elle contenait. Cependant, il n'avait jamais été dans son caractère de se laisser abattre par de tels détails. Bien que c'était là une chose qui était enseignée à l'armée : savoir toujours tirer d'une situation ce qu'il y a de meilleur, il avait cette capacité depuis tout petit, ce serait-ce pour avoir persévéré jusqu'au point de sa vie où il se trouvait.

- Je comprends aisément ce que tu veux dire, et je t'offre seulement une proposition de plus. Saches seulement que peu de monde entre dans nos rangs avoir des aptitudes de soldat, et bien peu ont vraiment confiance en leurs capacités au début. Ce n'est pas un rôle en première ligne que je te propose, mais une place d'écuyer. Certes, il faut connaître les bases du combats, mais ce n'est rien d'insurmontable, car le chevalier auquel tu serais affecté aura pour devoir de veiller sur toi. Par ailleurs, tu apprendrais le métier, et bien des choses au fil du temps.

Il ne put s'empêcher par la suite de lui adresser un beau sourire.

- Et puis, c'est un véritable donc que tu as de voir la nuit... ce serait un formidable atout pour quiconque. Je ne cherche pas à t'obliger à quoi que ce soit Dietrich, simplement à t'offrir une porte de sortie, juste au cas où.