Commande d'armes

Nous allions manquer de vivre d'ici un mois - un mois et demi. Je me devais donc de préparer un raid sur une ville du continent. Il le fallait bien. Avec de la chance, la population allait être coopérative et aucun mal ne serait fait. Mais allons bon ! Le monde ne tourne plus rond. Mieux vaut ne plus être aussi idéaliste que lorsque j'étais gamin !
Je me rendis à la forge pour parler avec le forgeron. Il fallait que je ré-équipe mes hommes. Il me fallait donc de nouvelles armes. Je savais qu'il était doué. Je savais aussi que je n'avais qu'à dire le nombre que je voulais et que ma commande serait faite à temps. Les rebelles qui viendraient avec moi n'auront qu'à se présenter à lui pour que l'arme soit la plus adéquate possible.

Entrant dans la pièce pleine de chaleur, je me dirigeais vers Tsume. Comme il travaillait, j'attendis qu'il repose son marteau afin de pouvoir lui parler sans devoir hurler.

- Salut. Dit moi, je pourrais te déranger un instant ?

Oui, je sais. C'était trop tard, je l'avais déjà dérangé. Mais bon... Je le regardais, les bras croisé sur le torse. Sans perdre un instant, je lui expliquais la raison de ma venue.

- J'aimerai avoir une douzaine d'arme à peu près. Dans quelques semaines, on fait un raid sur une ville. Je veux que ceux qui partent soit bien armé. J'aimerais en même temps savoir si il te faut des matériaux. Et aussi combien de temps cela te prendrait pour faire cette commande.

Je le regardais, j'attendais sa réponse. Mais bon sang ce que j'avais chaud ! Comment faisait-il donc pour rester dans cet endroit aussi longtemps ?!

Depuis ce matin je travaillais sur une grande claymore, elle me donne beaucoup de peine mais j'arriverais à en venir à bout. Une fois mise sous le feu et rougi par la chaleur. Maintenant je vais frapper sur cette lame afin qu'elle soit la plus maniable possible ainsi que la plus belle. L’esthétisme est quelque chose de très important sur une lame, en plus le faites que cela soit une claymore il ne faut pas oublier qu'elle doit avant tout assommer et non trancher.

Alors que je frappais sur l'arme, je vis quelqu'un rentrer mais je ne fis pas attention à lui, au moment où je plongeais la lame dans l'eau froide, j'entendis la voix de la personne qui était entré. Je le regardai dans les yeux tient voila le chef des rebelles. Que faisait-il là? S'il le pouvait bien sur, puisqu'il l'a déjà fait. Une douzaine d'armes dans quelques semaines, c'est noté. Les matériaux dont j'ai besoin oui c'est vrai que j'en aurais besoin.

"Hey voila le chaton, cela fait un moment, pour ce qui est des armes je peux le faire, par contre j'aurais besoin de pas mal de matière de l'acier, du fer du cuir. après pour le temps il faut d'abord que je sache qu'elle arme je dois produire vois-tu. Une épée dura moins longtemps qu'une hache mais la hache dura moins longtemps que la claymore."

J'essuyai mon front des perles de sueur avec un morceau de tissu poser sur le coter.

"D'ailleurs et toi ton arme cela fait un moment que je l'ai pas vue, elle devrait faire une petite visite médicale."

Je me suis approché de lui, après mettre laver les mains. j’eus un léger sourire en le regardant. Il était mignon ce jeune homme, mais bon je ne devais en aucun cas montrer quoique se soit, car depuis que je suis ici je dois me montrer plus fort qu'avant et ne laisser aucun sentiment me tromper.

Je prenais sur moi son surnom "affectif" qu'il me donnait. Chaton... Je n'étais plus un enfant pourtant ! En moi-même, je prenais note de ce qu'il lui fallait. Je le regardais et je constatais que lui aussi souffrait de la chaleur de la forge. Comme quoi même un forgeron ne peut pas rester de glace face à la chaleur intense de cet endroit !

- Je te rapporterais ces éléments au plus vite. Pour les armes, je t'enverrais les hommes, ce sera plus simple. Comme ça tu pourra mieux adapté l'arme à la personne.

Je me tus en le voyant s'approcher et sourire. En voyant se sourire, je ne pus m'empêcher de sourire aussi, surtout à sa phrase. C'est vrai que la lame de mon épée était un peu émoussée. Je me saisis alors de mon arme, la laissant dans son fourreau qui s'accordait avec le style de l'épée. Je la tendis alors à Tsume.

- Voici mon épée. Si tu veux, tu peux aussi vérifier mes poignards. J'en ai un sur moi. Les trois autres sont dans ma chambre mais je les utilise plus rarement.

Je gardais alors le silence pendant un instant, le temps qu'il s'en saisisse. Puis, je posais une question par simple courtoisie :

- Et ta mère, comment se porte-t-elle ?

Le sort de sa mère ne m'était pas indifférent. Je n'étais pas un monstre. Je n'étais pas insensible.

Il voulait m'envoyer les hommes me voir pour savoir ce qu'ils voulaient mais moi je ne suis pas d'accord pour cela, ici c'est une forge pas un moulin et puis je n'aime pas la visite. Je me suis permis de soupirer, je n'aime pas la visite de plusieurs personnes. Puis il me tendit son arme, je la pris puis il me proposa de gérer ses poignards.

"Donne moi tout cela, que je m'en occupe. Tu ne pourrais pas faire en sorte qu'il ne vienne pas tous comme dans un moulin, je n'aime pas voir les gens."

Pourquoi demande-t-il des nouvelles de ma mère? Je croisai les bras, bon je me doute qu'il ne c'est pas enticher d'elle, mais bon.

"Elle se porte bien merci de tant inquiète. En ce moment elle a décidé de se mettre à la peinture, donc elle sort un peu plus, bien que je ne sois pas d'accord sur les faites qu'elle parte ainsi."

Je sortis la lame et mis en marche la machine, puis je m'occupai de cette lame. Comment ils peuvent mettre de si beaux objets dans cet état.

"D'ailleurs en même temps que le matériel, de la boisson serait la bienvenue."

Je continuai mon œuvre, puis le regarda la lame effleurant son tranchant du bout du doigt et me coupa, voila qui était parfaite.

"Tu devrais venir me voir plus souvent, si tu continu à la négligé elle te lâchera."

Je le regardais faire pendant que je réfléchissais à ce qu'il m'avait dit. Soit je les lui envoyais un tout les deux jours, ce qui prendrait du temps, soit je faisais une sorte de liste de course en lui donnant les informations nécessaires. C'était comme il préférait. Je l'écoutais me répondre au sujet de sa mère. Elle semblait lunatique mais de caractère mais plutôt d'activités. Je le regardais aiguiser la lame de mon épée bâtarde puis se couper le doigt avec. Je poussais un petit soupir. Il n'y avait pas besoin d'aller jusque là pour vérifier si c'était bon, non ?

- De la boisson ? C'est noté. T'as une préférence où pas ?

J'étais dans un jour d'altruisme, on pourrait le croire en tout cas. Je repris mon arme, pour moi, il avait fini avec, je lui apporterais mes poignards dans la semaine, sans doute. Après avoir remis mon épée à sa place, je le regardais.

- Pour pas que ta forge ressemble à un moulin comme tu dis, je peux soit te les envoyer un tout les deux jours a peu près soit je te donne les info qu'il faut par papier. Mais je pense que la deuxième solution est meilleur pour toi... Enfin, c'est comme tu le désire. Et d'accord, je viendrais plus souvent. C'est vrai que je pense pas toujours à vérifier le tranchant, c'est ma faute. ... Mais dit moi, t'étais obligé de te couper pour vérifier son tranchant ?

Heureusement qu'il était d'accord pour la boisson, car il ne sera pas dessus de ce que je peux faire avec.

"Peut importer pour la boisson dans que le niveau d'alcool est fort cela me vas."

D'ailleurs c'est bien étonnant qu'il dise oui comme ça mais je ne vais pas cracher dessus. Je le regardais me demandant si c'était tout. bien sur que non il reprit et je le regardai après mettre assis sur le rebord de l'enclume où je frappe les lames.
Oui c'est vrai que sa serait une bonne idée la liste car je n'ai pas envie de voir toutes ces personnes d'ailleurs il devrait le savoir lui. Je n'aime pas ce qu'il représente et j'aime encore moins qu'ils ne se présentent ici alors que ma mère et ici. En tout cas il ses remet en question c'est déjà ça un chef qui ne le fait pas ce n'est pas un bon chef. La question qui me posa me fit sourire. Bien sur que cela était nécessaire ce n'est pas avec du tissu que l'on sait si cela peut tuer.

"Pour la feuille je suis ok je préfère cela se sera moins encombré pour moi et plus rapide pour toi. Je vérifie toujours les lamés ainsi car ce n'est pas avec du tissu que l'on sait si cela peut tuer, avec les travaux manuels que je fais ma peau est plus résistante donc cela reste le meilleur. C'est une technique comme une autre. "

Je haussais les épaules. Il faisait comme il voulait après tout. Chacun sa technique comme il le disait. Oui.
Je le regardais sans un mot. Je n'avais plus rien à dire. En tout cas, plus pour le moment. Cela m'ennuyait de devoir faire la secrétaire pour le recensement des préférences de mes hommes. Cela allait me prendre un temps fous. Alors mieux valait sûrement s'en acquitter au plus vite.

- Tu as autres choses à dire ou c'est tout ? Sinon, je m'en vais pour les paperasses...

Je ne l'avais pas dit et pourtant, dans le ton de ma voix on sentait très bien que cela ne me plaisait pas. Peut-être devrais-je trouver quelqu'un pour le faire. Mais il faudrait que cette personne soit vraiment digne de confiance. Cela n'était pas une mince affaire à trouver. Donc je préférais compter sur moi-même. En plus, nous sommes toujours beaucoup mieux servit par soi-même que par les autres ! En outre, comment faire vraiment confiance à quelqu'un ici avec toutes les tensions qu'il pouvait y avoir. Un vrai casse-tête d'être chef ou haut placé. Moi je vous le dis !

C'est fou ce que j'aime le silence, bien que cela ne soit pas vraiment le cas vu que le feu crépitait. On se regardais sans rien ce dire, normal il n'y avait rien à dire. Ce n'est pas comme-ci on était des amis de longue date. Je croisa mes bras sans pour autant desceller mes lèvres. C'est lui qui coupa le silence de sa voix qui en disait long sur son état d'esprit, cela le faisait chier tout comme moi. Les hommes devraient faire plus attention au matériel qu'on leurs fournies, ce qui consistait à passer me voir avant que leurs lame se brise. De plus je n'aime pas vraiment qu'il me parle ainsi mais bon c'est le chef après tout et ma mère ma assez bassiner sur le faite d’être un peu plus aimable avec les gens surtout ceux qui nous on aider... étrangement je n'en avais pas le moindre envie on sais bien que dans la vie on obtient rien sans la force.

" Je n'ai rien à dire, je ne suis pas du genre pipelette moi et si cela t'agace de faire les papiers tu devrais tant prendre à tes hommes si ils venaient mettre leurs armes en état avant le prochains combat, elles ne se briserais pas aussi facilement."

En faites j'avais une chose à lui dire mais je m'en garda bien, cela pouvais attendre ou pas. J'avais envie de l'ennuyé encore un peu mais je ne pensais pas que cela soit un véritable prétexte pour le faire rester et puis cela n'allait surement pas duré très longtemps alors j’hésitais. J'ai eu le temps de me pencher sur certaine chose avant qu'on arrive ici, enfin ma mère et moi, surtout elle et elle ce prit de passion en plus de la peinture les poisons. Je pense que cela serais pas mal sur les armes surtout pour les espions ou les éclaireurs cela permettrait d’éliminé sans bruit. Puis cela me posais un autre problème je ne voulais pas non plus qu'il la presse non plus pour faire son travail, je soupira longuement et abandonna. Je pense que je couve trop ma mère elle a besoin de se rendre utile et qu'elle c'est réfugier dans la peinture pour ne pas s'ennuyer. Je ne sais même pas pourquoi je fais cela mais bon.

" J'ai peut être autre chose à dire Chaton, serais tu intéresser par du poison? Du moins sur les armes, en fiole cela peut ce faire aussi."

Je ne lui donnais pas plus d'information, juste pour voir si il était intéresser ou pas j'aviserais plus tard.