Emplettes peu communes

Faust marchait dissimulé dans la foule aux nombreuses ethnies. Il faisait très chaud, mais la proximité avec cette masses grouillantes et suantes ne semblait pas l’affecter. Lui-même ne ressentait pas vraiment la chaleur. Il descendait rarement sur le continent terrestre hors mission. Ses yeux vifs parcouraient les étals. La plupart des marchands vendait des aliments, mais pas tous. Le commerçant qu’on lui avait indiqué tenait un petit étalage, dissimulé derrière deux autres de taille plus conséquente. Il finit par le trouver. Il s’y arrêta pour observer les innombrables fioles que proposait le marchand, un petit homme barbu aux vêtements vieux et sales. On disait de lui qu‘il était "alchimiste", mais cette information était inutile pour Faust.
Les fioles, de formes et de couleurs variée, contenaient tantôt du poison, tantôt un remède. Il vendait également le matériel et les ingrédients nécessaires pour en créer soi-même. Faust resta un moment amorphe, les yeux perdus dans le vague.

Comme chaque prêtresse Nee'lahn avait sa propre chambre, elle était assez grande, meubler d’un lit double qui était dans l’angle, d’un placard, d’une coiffeuse et d’une étagère ou il y avait 2, 3 livres qui se courait à prés , des fleurs et des statuts des divinités, elle avait la vue sur l’extérieur .
Ce matin-là Nee'lahn se réveilla au milieu de la matinée, le soleil était déjà haut dans le ciel. Elle s’habilla de sa tenu habituel (robe bleue) et elle se brossa les cheveux puis enfila des sandales et se dirigea vers la cuisine pour prendre quelque chose à manger puis elle sortit du temple tout en mangeant, elle décida d’allait au marcher, qui c’est elle pourrait peu être trouvé des choses intéressantes en plus s’allait être la première fois qu’elle allait s’aventurer dans cet endroit-là . Quand elle arriva , il y avait plein de monde et de nombreux stands, ils vendaient diverses choses., elle se faufila entre la foule, les gens la regarder bizarrement mais Nee'lahn en avait rien à faire puis elle s’arrêta à un stand et regarda les produits.

Faust vit une forme se réfléchir dans les petites bouteilles. Les clients du vieil alchimiste étaient rare, aussi, il leva la tête pour observer quel était le nouvel arrivant. Arrivante plus précisément, ce qui l’étonna d’autant plus. Son instructeur lui avait enseigner qu’on ne devait jamais sous-estimer une femme, car elles avaient des atouts qui pouvaient se révéler meurtriers, surtout dans le domaine de l’assassina. Faust n’avait pas compris, et ne comprenait toujours pas. Son instructeur n’était plus là. Il l’avait tué il y a quelque années de là. Cependant, les clients de l’alchimiste, en plus d’être peu nombreux, étaient souvent des hommes. Il l’observa en silence.

Nee'lahn regarda les différends produits qui était étalé sur l’étalage, il y avait des manuscrits avec des symboles écrie dessus que Nee'lahn avait déjà vu des semblables lors d’une expédition hors des dômes, il était inscrite sûr de la pierre puis son regard s’arrêta sur une amulette. Elle regarda sa bague c’était exactement le même signe : c’était une triskèle .elle leva son regard, le vieux marchant la fixait et cela la mis mal à l’aise, il y avait presque personne a ce stand à part un homme à peu près de son âge qui l’observait aussi mais plus discrètement. Elle se détourna et regarda la suite de la marchandise, elle voulut tourner une bouteille pour voir ce qu’il était écrie sur l’étiquette mais elle n’eut pas le temps de la toucher que celle-ci se tourna toute seule, son don fessait encore des siennes. Avant elle devait se concentrer pour faire bouger un objet avec sa pensée mais maintenant c’était l’inverse. Elle retira sa main et espéra que personne ne les vue puis elle fit comme si de rien ne s’était passé et continua à regarder mais sens vraiment regarder. Elle aurait bien voulu partir mais ça aurait faits trop suspects. Elle partira dans un petit moment pour ne pas attirer l’attention.

Ce que Faust venait de voir l’intrigua au plus haut point. Il avait déjà eut affaire, en de rares occasions, à la magie. En général, il ne laissait pas le temps à ses cibles de s’en servir… Cependant, il n’en avait jamais vu de cette sorte. Cette jeune fille avait fait bouger cette bouteille par sa simple volonté. Il se demandait comme acquérir ce genre de pouvoir, n’ayant jamais eu de réelle disposition pour la magie. Il voulait la questionner à ce sujet, mais il était aussi doué en communication qu’en magie. Il prit la bouteille qu’elle avait fait bouger et regarda l’étiquette. Du poison. Fait à base de spores de certains champignons géants. Bon choix, même s’il se doutait qu’elle n’était pas ici pour acheter du poison. Il la tendit au marchand.
-Je vais prendre ça.

Nee'lahn allait partir quand , elle vit qu'il prit la bouteille qu'elle avait faits bougeait sens le faire exprès, elle se figea et son sens se glace quand elle vit que c’était du poison .Elle ne l’avait pas lu tout a l’heur , elle avait eu trop peur de se faire repérer qu’elle n'y avait pas prêté attention, mais qui était cet homme un assassin ? Cela l’horrifia, elle ne pouvait pas croire que des gens hottaient la vie d’autrui, cela la fit frissonner. Elle eut un élan de motivation elle se tourna vers l’étranger et c’est sa curiosité qui la fit parler. Elle lui dit d’un air interrogateur :
- qu’allez vous faire avec du poison ?

Faust se tourna vers elle. Il n’avait aucune expression sur son visage, et son regard était d’une froideur sans limite.
-Tuer, évidemment. Que feriez-vous d’autre avec du poison?
Sa réponse mit mal à l’aise le vendeur, mais celui-ci ne reprit pas son produit. Il faut bien vivre. Faust fit disparaitre la bouteille dans une des compartiments de sa tenue. Il s’approcha d’elle.
Toujours cette même réaction. Toujours cette peur, cette terreur en sa présence. Il avait récemment compris que ce qui faisait peur aux gens était sa profession, son devoir. Tuer, en somme.
*Les humains sont des lâches… Ils ont tous peur de mourir.*
Il se demandait comme cette jeune fille réagirait s’il lui disait que le poison lui était réservé. Ca serait l’hystérie, pour sur.
-Et vous? Qu’Est-ce que vous faites de ces pouvoirs?

Ce qui lui répondit ne lui fit ni chaud ni froid, elle s’entendait bien à sa, mais elle fu incapable de lui répondre à sa première question, quand il s’avança vers elle. Nee'lahn résista à ne reculer pas .Elle ne devait pas lui montrer qu’elle avait peur. Puis elle entendit une voix qui la rassura et qui lui rappela qu’elle n’était pas seule et qu'elle n’avait rien à craindre de cet assassin car elle serait toujours là pour l’aidée et la protégée son courage revient et sa peur s’en alla.
-Et vous? Qu’Est-ce que vous faites de ces pouvoirs?
Elle se détendit puis un sourire se dessina sur c’est lèvre.
- je m’en serre pour me défendre, mais ce que vous avait vue n’été pas voulu, vous vos reflexe sont la force moi c’est la penser. Chacun sa méthode .Je sais que vous êtes un assassin et que vous n’aurez aucune pitié à me tuer même si je suis une prêtresse mais je ne suis pas venue ici pour me faire des ennemies.
Sa voix resta neutre et confiante, elle n’avait plus peur même si elle savait la vraie nature de cet homme, elle continua à le regarder, mais ce n’était plus le même regard qu’avant , il n’était pas noir ni peureux mais normal.

Faust marqua une pause. Quand il entendit le mot prêtre, il eut un mouvement de recul et songea à son maître, le Grand Prêtre Azélien. La jeune fille semblait plus sure d’elle, et le timbre de sa voix était différent de celui qu’on lui opposait d’habitude, ce qui l’intrigua d’avantage. Pas de haine, ni de peur, pas de reproche ou de sanglot. Rien. Une voix neutre, comme la sienne. Bien que pris au dépourvu, il réussit à cacher son trouble. Il répliqua, sur le même ton:
-Je tue car c’est mon devoir, c’est pour cela que j’ai été créé. Et vous n’êtes pas mon ennemie pour l’instant, mais maître ne vous a pas désigné comme tel…
Sans la quitter du regard, il posa sur l’étal quelque Zän, donnés par le Grand Prêtre en guise de payement.

Nee'lahn observa l’homme qui était devant lui, il lui dit que ce n’était pas son ennemie et ni une cible cela la rassura au fond d'elle . Nee'lahn sourit à sa réponse, elle le regarda payer et fit de même en prenant l’amulette et en déposant la somme demander, elle mit le collier en or au tour de son cou toujours en le regardant dans les yeux puis tout à coup une douleur lui transperça le corps , elle ne put s’empêcher de faire une grimace, elle arrêta de le fixer, elle entendit des voix dans sa tête qui lui criait à l’aide de plus en plus étouffer, elle se retourna et se dirigea derrière un rocher a l’abri des regards. Nee'lahn s’écroula au sol la main sur les oreilles , elle se recroquevilla puis la voix disparue, et l’esprit lui dit * tu es relié à la nature quand elle soufre tu soufres, la douleur peut être faible comme fort cela dépend de la grandeur de la végétation qui a été blesser ou couper * ce don avait beaucoup d’avantage mais aussi des inconvénients comme celui-ci .Des larmes coulait le long de ses joues , ses mains lui fessaient très mal quand elle les regarda : ses mains saignaient.
.

Faust s’approche doucement d’elle. L’odeur de sang, si familière, lui monte à la tête. Ce qu’il pouvait aimer cette odeur qui avait bercé son enfance et guidé sa vie jusqu’à maintenant. Il s’accroupit devant la jeune fille.
-Vous êtes blessées? Fit il en examinant ses mains. Etrange, je n’ai pas remarqué ces plaies tantôt.
Sans vraiment savoir pourquoi, il commença à soigner ses mains, alors qu’il ne lui devait rien, et qu’elle n’avait rien demandé. Ses mouvements étaient vifs et rapides, mais pas brusque ou violent. Il allait à l’essentiel, comme toujours. Il s’appliqua, comme s’il s’agissait de se soigner lui-même. Puis quand il eut fini, il lui dit.
-Je ne suis pas médecin, mais j’ai quelque bases.

Nee'lahn ne bougea pas et se laissa faire soigner, elle l'écouta sens vraiment, l'écouter, elle était terrorisée , elle ne voulait pas revivre ce moment affreux, son regard était vitreu, elle était penchée dans se penser, la dernière phrase de l'assassin la fit sortir de sa rêveri
- je vous remercie, j'ai eu tout à coup mal de partout ... et j'ai entendit des ... hurlement dans ma tête . je sais ses bizarres mais je sais pas comment vous expliquer mais ...
Nee'lahn eut un moment hésitation elle ne savait pas si elle fallait qu'elle lui dise ou pas puis finalement elle décida de lui dire .
- enfaite en gros je peux communiquer avec la nature et je suis relié à elle, quand elle a mal j'ai mal c'est pour cela que j'ai saigné des mains enfin je pense .
Nee "lahn baissa la tête.

Faust haussa les épaules.
-Ce n’est rien.
Il s’avança lentement et s’assit devant elle.
-Alors… Vous êtes reliée à la nature? Je vois… Vous pensez donc quand la nature est… attaquée en ce moment même?
Son ton était neutre, bien que teinté d‘une pointe de curiosité, comme à son habitude. Faust n’avait jamais été un grand défenseur de la nature. Même si il avait plus de facilité à communiquer avec les animaux qu’avec les humains. Ceux si étant généralement très compliqués, comparés aux oiseaux dont il tente parfois de copier le langage. Il avait quartier libre pour la journée, et il n’avait rien de mieux à faire, aussi, il lui dit:
-Je peux peut être vous aider?

Nee'lahn releva la tête et le regardait s’asseoir devant elle, elle lui adressa un sourire de reconnaissance. Elle reprit petit à petit c’est moyen mais il lui faudrait plus de temps pour reprendre des forces.

- je pense aussi qu'une partie de la nature a été attaquer, je ne pense pas que c’est une plante qui a été couper sinon j’aurai eu moins mal même j’aurai surement presque rien senti, après je peux toujours demander à l’esprit de la nature ce qui s'est vraiment passé mais j’ai peur que sa me demandent trop d’efforts car ce qui vient de se produire ma déjà beaucoup affaiblie, je peux faire beaucoup de choses quand je m’associe à elle mais ça me demande beaucoup d’efforts. Mais pourquoi voulait vous tant m’aidez ? Vous m’avait déjà aidée en me soignant et moi je n’ai rien fais pour vous et puis vous ferez que perdre votre temps …

Faust n’avait pas de réponse à ça question. Oui, il n’avait aucune raison de l’aider, et elle lui faisait perdre du temps. Peut être ne faisait il cela que pour tromper son ennuis. Et un peu par curiosité, aussi surement. Et non, elle ne pouvait pas l’aider…
Avait il besoin d’aide? Peut être que le simple fait d’occuper son esprit l’aidait. Il se dit qu’elle devait avoir une bonne gestion de la douleur, car la nature était perpétuellement usée par les humains. Elle ne devait pas avoir 1 seconde de répit…
-Je vous aide parce que j’en ai envie…
C’est tout ce qu’il répondit, et aussi la seule explication logique à laquelle il parvint à penser.

Nee'lahn se releva avec difficulté, elle avait mal à la tête et sa vue était trouble, elle se frotta les yeux pour y voir un peu plus clair et Nee'lahn regarda l’assassin.
-je vous remercie encore mais je pense que je vais rentrer au temple, il faut que je me repose car je suis exténué, et demain je vais reprendre mes tâches quotidiennes et je devrais me lever tôt, il faut que je reprend des forces et peu être à une autrefois et comment vous appelez vous ?
Elle s’appuya sur le rocher qui était jusqu'à coté d’elle car Nee'lahn avait un peut du mal à rester debout, elle avait l’impression qu’un poids était accroché à ses pieds et qui la tirer vers le sol, elle espéra que la douleur qui c’était produit ne se fera pas souvent car déjà la succession de petit douleur la fatigue un peu .Elle reporta son attention sur le jeune homme

Faust sent comme un vide. Il hausse les lèvre, en tentant de grimacer un sourire. Il y parvient à grand peine et la fixe un instant, gravant son image dans sa mémoire.
-Il y a peu de chances qu’on se recroise un jour. Du moins, je l’espère pour vous…
Il prononce ces mots sans menace, sans tristesse, de son ton naturel, neutre. Il se retourne et s’apprête à s’engouffrer à nouveau dans la foule. Il lance au dessus de son épaule une dernière phrase:
-Cependant, si nous nous recroisons, vous pourrez m’appeler Faust.
Puis il disparait dans la foule.